Un petit moment que je ne m'étais pas penchée, que dis-je, plongée dans le sujet !
Pour ceux qui me suivent un peu, vous connaissez mon amour des chaudrons garnis et parfumés qui bouillonnent des heures en embaumant la cuisine...
Dans la branche ecodye, je ne suis pas très vapeur... (d'ailleurs, dans la branche légumes non plus !)
J'avais déjà vu de jolis résultats de 'décharge' après un premier bain de teinture, il me fallait donc creuser le sujet...
J'ai profité d'un bain de peaux d'oignons ayant teint les oeufs de Pâques pour obtenir une couleur mordorée sur coton (les joies de la teinture substantive...).
Et j'ai préparé mes 'saucissons de fleurs' avec les premières pousses que j'ai croisées : le printemps se fait attendre. Erable, prunus, charme, fraisier, ailler, chélidoine, persicaire, oseille,...
L'un des rouleaux a eu droit à sa couverture de fer (vilaine traduction littérale pour 'Iron blanket'). Une bande trempée dans un de mes jus de sorcière, un jus tout noir que je garde depuis au moins deux ans...
Et là, je me sens un peu comme Miroslav Tichy, comme le découvreur des empreintes de Kirlian ou comme si j'étais devant le Saint Suaire de Turin...
Même si les tanins sont encore timides, on peut distinguer les contours, la texture des feuilles, leur forme en plus clair. Et aussi de subtiles variations dans la coloration d'origine du reste de la surface.
Voilà ce que j'affectionne : un tableau varié, un fond 'incontrôlable'.
Je ne cherche pas la photocopie, mais l'intervention de la main divinement végétale au milieu de ma composition.
Si le coeur vous en dit, je donnerai 2 jours de stage sur ce thème et d'initiation au Tataki Zomé chez Mon Souk, aka Olivia Ferrand, les 23 & 25 Juin à Lyon.
à bientôt !
Pour ceux qui me suivent un peu, vous connaissez mon amour des chaudrons garnis et parfumés qui bouillonnent des heures en embaumant la cuisine...
Dans la branche ecodye, je ne suis pas très vapeur... (d'ailleurs, dans la branche légumes non plus !)
J'avais déjà vu de jolis résultats de 'décharge' après un premier bain de teinture, il me fallait donc creuser le sujet...
J'ai profité d'un bain de peaux d'oignons ayant teint les oeufs de Pâques pour obtenir une couleur mordorée sur coton (les joies de la teinture substantive...).
Et j'ai préparé mes 'saucissons de fleurs' avec les premières pousses que j'ai croisées : le printemps se fait attendre. Erable, prunus, charme, fraisier, ailler, chélidoine, persicaire, oseille,...
L'un des rouleaux a eu droit à sa couverture de fer (vilaine traduction littérale pour 'Iron blanket'). Une bande trempée dans un de mes jus de sorcière, un jus tout noir que je garde depuis au moins deux ans...
L'autre a eu sa pulvérisation d'eau cuivrée, ainsi qu'une bande de papier cuisson contre les empreintes fantômes.
Et là, je me sens un peu comme Miroslav Tichy, comme le découvreur des empreintes de Kirlian ou comme si j'étais devant le Saint Suaire de Turin...
Même si les tanins sont encore timides, on peut distinguer les contours, la texture des feuilles, leur forme en plus clair. Et aussi de subtiles variations dans la coloration d'origine du reste de la surface.
Voilà ce que j'affectionne : un tableau varié, un fond 'incontrôlable'.
Je ne cherche pas la photocopie, mais l'intervention de la main divinement végétale au milieu de ma composition.
Si le coeur vous en dit, je donnerai 2 jours de stage sur ce thème et d'initiation au Tataki Zomé chez Mon Souk, aka Olivia Ferrand, les 23 & 25 Juin à Lyon.
à bientôt !
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