Bidulafil fait de la R&D

Tout le monde se demande pourquoi je suis folle de recyclage...

Même Sarah, qui hier encore m'interrogeait : 't'es pas en train d'emporter la poubelle??'

:/

Mais non ! 

A l'origine, la poubelle est le récipient qui sert à évacuer les ordures ménagères... Or, si l'on regarde bien aujourd'hui, il s'agit essentiellement d'évacuer les contenants.

Une boîte, pour mettre les boîtes, pour...

En réalité, si l'on prend le temps d'y regarder d'un peu plus près, nombre de ces contenants sont très intéressants... Ils brillent, ils sont transparents,...

Par exemple, si vous jetez un oeil à l'avant dernier post sur le robot, cette matière métallique qui le rend si attrayant n'est autre.. Qu'un emballage recyclé !

Alors je ne récupère pas la poubelle, chère Sarah, je trie et avec ce qui me plaît, je fais de la 'R&D', rien moins.

Ici nouvel essai : avec différents contenants, du fil et de la potion magique, je vais tenter de donner naissance à un hybride F1 entre le granny square et le pogaji.

Voici la première étape (c'est du "slow art", il faudra attendre quelques jours pour le résultat final !) :

ça me rappelle un fameux dessert asiatique...

to be continued...

SC&More n°308 : un robot

Retour aux défis d'Isabelle avec un thème pour rouler des mécaniques, le robot.

J'ai hésité, quelques temps, à représenter un robot plongeur, un mixer, mixer-cuiseur, ou le joli K****** A** qui ressemble à ma nouvelle machine à coudre...

Finalement ce sera juste... un robot :

 

où on comprend mieux l'expression 'péter un cable'...

Et pour ne pas finir la semaine en carafe, faites un tour au garage !

Objectif poupée : Angelotte et Demonik

La poupée n'est pas qu'un jouet de petite fille...

Qu'il s'agisse de poupée hyper réaliste, de poupon ancien en celluloïde, ou des étranges Blythe, elles sont souvent l'objet de collections, d'adultes cette fois !

On pense à Peynet, à Bellmer, à Götz, à Nickolay Lamm qui rend à Barbie ses proportions...

Et puis il y a la poupée de chiffon... 

Celle qui fricote avec l'art primitif, les collections du Musée du Quai Branly, avec l'art brut. 

Celles qui évoquent Michel Nedjar et Louise Bourgeois...

Et toutes les 'ragdolls' qui refont fureur sur les tableaux d'images et dans les boutiques d'amateurs...

Est-ce la recherche de la régression, du monde de l'enfance, de la légèreté ?

La volonté d'omnipotence, de contrôle, de modelage d'un petit soi...

Peut-être un peu tout cela... 

Pour ma part j'ai profité du cours de sérigraphie pour entamer une petite recherche à la bibliothèque Forney (juste avant qu'elle ne ferme pour travaux :( ).

Il y avait peu de références sur les poupées en tissus, en fait quasiment pas, mis à part quelques modèles de la fin du XIX ème...

Je suis donc partie de cette trouvaille, je l'ai photocopiée, modifiée, redessinée à la plume.

Premier typon.

Et puis j'ai voulu des cheveux qu'on pourrait choisir de couleur différente.

Deuxième typon.

Et puis elle était toute nue, assez enfantine, et j'ai voulu la couvrir de bijoux, de tatouages...

Troisième typon.

Enfin au tirage des premiers exemplaires, j'ai commencé par de l'encre violette (le tatouage... j'aime peu le bleu...). L'encre étant fort liquide, les résultats varient... 

Et puis... ???

Et puis j'ai demandé à Pamela, parce qu'il était tard, parce que je venais de négocier la fève que je n'avais pas eu la chance de gagner au tirage (gros travail!), parce que j'étais au bout de 'mes' couleurs...

Elle m'a conseillé le blanc, belle idée en vérité (Merci!) et voici donc ma poupée en kit et en deux options :

Chaines/tatouage ou dentelles...

y en aura pour tous les goûts !

Voici 'Angelotte' et 'Demonik'

Enfin, si comme je l'avouais à Sara (une amie du même cours), je ne sais pas toujours d'où viennent toutes ces idées dans ma tête... 

? :) ?

De saison...

bonne fin de semaine !

Sur la plage abandonnée... Avec mon Oekaki

Il y a quelques temps j'ai étrenné ma nouvelle machine découverte au salon Création et savoir-faire...

Oui, vous vous souvenez ? Elle s'appelle Oekaki, elle est électronique (ma première) et elle est spécialement conçue pour faciliter la broderie en piqué libre.

Or donc, je me suis échauffée avec un modèle issu de la grotte des 3 frères... Je n'y suis hélas pas allée mais on m'a conté qu'elle était ornée d'un chaman, mi-homme mi-cerf qui m'a bien plu...

Et puisque j'étais lancée, j'ai poursuivi au guidon de mon Oekaki avec la petite soeur du Corail précédemment présenté.

A partir d'un coquillage (trouvé le même jour, dans le même aquarium à l'abandon...), j'ai combiné crochet et perlerie sur laine et ficelle, avant de l'intégrer à son fond brodé à la machine.

Je tiens à préciser ici que les jolis fils or et platine (? !) viennent de chez Catherine !

     

Ah... J'allais oublier....

Je vous souhaite une heureuse et créative année !